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  • Carnet de routes du 9 février 2015
Il faisait –3,5°C ce matin, lorsque je me suis « lancé » sur le trajet de mon entraînement pédestre quotidien. En empruntant la D21 et en passant devant le lieu-dit de Moulis (commune de Reyniès), j’ai eu une pensée émue pour Notre-Dame qui devait avoir froid sur son piédestal fraîchement repeint.
 
Il doit en être de même pour celle de Reyniès !
 
De plus, la proximité du Tarn, n’est pas faite pour arranger les choses. Cette rivière est capricieuse ! Il suffit de regarder la règle, apposée sur un des piliers du pont, pour mesurer l’ampleur des dégâts causés notamment pendant la crue de 1930.
 
Je vous invite aussi à lire cet article de la Dépêche du Midi publié en 2003.
 
J’ai traversé le pont et emprunté la « route du Vigne » et celle « des Aiguillons » pour aboutir à la célèbre curiosité locale, la météorite d’Orgueil.
Cliquer sur la photo pour lire son histoire 

Après avoir traversé le village, j’ai pris « la route de la Thomaze » puis « le chemin de Berny »

Je ne sais pas si le tour de France passera dans le coin, cet été. Certains s’y entraînent déjà très sérieusement…
Cliquer sur la photo pour découvrir le tracé du Tour de France 2015
 
En prolongement du chemin se trouve la future centrale photovoltaïque au sol, d’une puissance totale de 6,3 MW, au lieu-dit « de la Daumaize » sur la commune d’orgueil.

8 décembre 2014

9 février 2015
J’ai continué ma progression par l’ancienne voie ferrée Montauban – Saint-Sulpice, en passant sous un ouvrage routier très ancien : le pont supérieur.
 
L’arrivée sur Nohic s’est faite par la « rue de la Fontaine » qui débouche directement sur le lavoir second Empire.
Ce lavoir « construit par les soins de l’administration municipale en 1865 » abrite sept bassins, autour desquels les lavandières devaient s’en donner à cœur joie dans le chapitre des ragots ! Comme il était dit dans le parler lyonnais : « elles avaient le batillon bien développé » (batillon = langue).
« C’est là que les femmes ont leur conseil général………
À longueur de journée, ce lieu retentit des coups de battoir, du dégoulinement de l’eau, du choc sur la pierre des lourds draps mouillés. Dominant le tout, on entend le journal parlé de la paroisse, débité à la cantonade et sur le mode aigu par de nombreuses voix…….
Le lavoir est le domaine réservé des femmes. Jamais un homme n’oserait s’y montrer de peur d’y entendre ses quatre vérités ou, du moins, d’alimenter la langue des commères derrière son dos. Il est si difficile de chanter les louanges de quelqu’un dans un lavoir. Frapper à grands coups sur le linge sale incite à défaire la robe d’innocence du prochain. Les anges eux-mêmes n’y sauveraient pas leur auréole »
Pierre-Jakez Hélias, « Le cheval d’orgueil », Terre Humaine/Poche, Plon, 1973

Hélas, aujourd’hui, on n’entend plus les battoirs des laveuses !
 

La lavandière, c’est aussi le nom donné à la bergeronnette grise. C’est la compagne idéale du marcheur qu’elle accompagne très souvent, soit en se déplaçant le long du chemin, de buissons en buissons, soit en trottinant à ses côtés.
Source photo : http://www.une-vie-de-setter.com/article-la-lavandiere-115255787.html

  
En traversant la rue principale du bourg, mon regard est attiré par une « taverne » au nom éloquent :
Cliquer sur la photo pour découvrir ce restaurant
 
Aussi je n’ai pu m’empêcher de chanter, tout haut, ce « canon à trois voix, d’origine flamande, du XIXème siècle » :

 
Après cet exercice improvisé de chant, direction le lac des Allègres par la « rue de l’Éveil », la rue « Pierre de Coubertin » et le « Chemin des Lacs ».
Source photo: Gérard COLOM 08/10/2005
Après avoir contourné le lac, le retour à la case départ se fait par la route de Villemur et le pont de Villebrumier.
L’histoire du pont
extrait d'un article de la Dépêche du Midi du 30/08/2001
C'est en 1847 que le conseil municipal de Villebrumier décide de construire un pont suspendu sur le Tarn. En 1858, sous le second Empire, une première séance d'adjudication ne trouve pas preneur.
 
Aucun concessionnaire ne bouge. Ce n'est qu'après l'augmentation de la subvention octroyée par le Tarn-et- Garonne et la Haute-Garonne, et l'allongement de la durée du péage, qu'une seconde séance d'adjudication trouve preneur. Le projet est rapidement réalisé par les constructeurs PAPON et DELMAS. Le pont est réceptionné un an après le début des travaux en novembre 1862. Sur ce pont aussi, les prix du péage sont soigneusement calculés. Mais ce péage disparaîtra suite à la demande du conseiller général Rolland. Des travaux d'amarrages et de réfection de l'encablure sont entrepris en 1884. A l'issue d'une crue violente, la construction d'un mur de protection de la pile culée de la rive gauche du pont est entreprise. Mais l'ouvrage faiblit.

VITESSE LIMITEE A 6 KM/H

Un arrêté de 1898 limite ainsi la vitesse sur l'ouvrage... à 6 km/h. De grosses réparations seront réalisées en 1910 mais la crue de 1930 remet gravement en cause l'existence du pont. En 1933, la décision de reconstruction du pont est prise. La société BAUDIN - CHATEAUNEUF propose d'édifier « un pont métallique suspendu, assemblé de rivets et composé d'une travée suspendue de 124,83 mètres d'ouverture et de deux ouvrages d'accès en maçonnerie de briques ». Le programme est estimé à 1.900.000 francs. Les travaux seront réalisés en 1935. En 1940, un procès-verbal d'inspection confirme la bonne santé de l'ouvrage. Son entretien sera ensuite régulier: réfection des peintures et consolidation des remblais en 1955, nouvelles peintures en 1987.... En 1990, on constate cependant que les suspensions sont totalement déréglées, d'où une gêne importante pour les riverains en raison du bruit que provoque le passage des véhicules. Un important programme de travaux (réglages des suspensions, réalisation d'appareils d'appuis, mise en conformité de la passerelle visite...) a donc été arrêté par le conseil général de Tarn-et- Garonne et réalisé depuis. Les derniers coups de pinceaux sur le pont suspendu de Villebrumier, ont été réalisés en mai 1999 et octobre 2000.
 
Le résumé de la topographie du parcours

Le tout, prises de photos comprises, en 2h50 mn  

 

 



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