• Publié le 12/12/2021: Le maire de Villebrumier Étienne Astoul est mort à l'âge de 73 ans.
Le maire de Villebrumier, Etienne Astoul, vient de s'éteindre à l'âge de 73 ans. Figure politique du Tarn-et-Garonne, il était connu pour son engagement politique et humanitaire.
C’est une simple plaque apposée sur la façade du pôle médical : « Docteur Astoul Etienne, médecine générale ». Noire, avec des lettres dorées, patinée par le temps, elle reste accrochée là alors que l'on vient d'apprendre le décès d’Etienne Astoul, maire du village et médecin. Né le 3 juillet 1948, il nous a quittés ce dimanche à l'âge de 73 ans.
Élu maire en 1989 il venait d’entamer son sixième mandat. En exercice depuis plus de 30 ans, il serait vain de vouloir dresser la liste de toutes les réalisations menées pour le village. Il disait lui-même son « engagement entier et inflexible pour la défense de la commune, premier échelon de la démocratie, l’échelon de la proximité ».
Un maire engagé jusqu'aux portes du Sénat.
Comme d’autres de ses pairs, il a construit, restauré et initié : bâtiments, voiries ou activités. Et quand on l’interrogeait sur ses réalisations il éprouvait une fierté particulière pour la création de l’Ehpad « Les Chênes Verts ». Premier établissement de plain-pied dans le département et inauguré en 1992 avec 39 lits, c’est aujourd’hui un établissement réputé avec, depuis avril 2021, 72 lits dont 14 pour une unité Alzheimer. Pourvoyeur d’emplois et d’activités médicales connexes, cet Ehpad est resté à taille humaine et une solution locale aux défis de la dépendance.
Étienne Astoul a également su s’imposer au Conseil Général de 1988 à 2015. Il y sera également vice-président et sera amené à présider le CAUE en 2011 (Conseil en Architecture Urbanisme et Environnement). Une sensibilité qu’il a développée sur la commune avec la création d’un réseau de chaleur au bois, une véritable spécificité qui permet un coût très bas pour le chauffage des bâtiments communaux et le lotissement social des « Mûriers ». Nous citerons également son plaisir lors de l’inauguration en 2018 du centre commercial, là aussi un travail de fond pour éviter de passer par la case « SOS Villages ».
Socialiste dans un département radical, c’est dans un pas de deux avec Jean Michel Baylet, dont il a été le suppléant, qu’il a été aux portes du Sénat à deux reprises, dans le cadre d’accords nationaux entre le Parti Radical de Gauche et le Parti Socialiste. Ces rendez-vous manqués ainsi que la perte de son canton en 2015 n’avaient pas entamé sa détermination pour son mandat de maire dont il avait annoncé que c’était le dernier.
Un médecin dévoué.
Issu d’une vieille famille du village, il va s’installer jeune médecin généraliste en 1978 et saura également y développer la branche santé. Comment ne pas citer la présence pour un village de 1400 habitants de deux médecins, d’une pharmacie, d’une dentiste, d’un cabinet de kinésithérapie et un autre d’infirmières. Et pour lui pas de réelle retraite puisqu’il va s’investir dans le service de la médecine de garde (Association Départementale de la Permanence Des Soins 82) et récemment encore dans les soins liés à la COVID-19 notamment à l’Unité de Soins de Longue Durée de Moissac, ou sur la plate-forme de soins 3S là où d’ailleurs il avait contracté le virus qui l’avait déjà nettement affaibli.
Et à la jonction du maire et du médecin, il y a l’Africain de cœur. Car si l’on remonte aux années 1990/1995, Etienne Astoul a réalisé à cette période des missions humanitaires au Sénégal en tant que médecin pendant 3 ans. Il intervient ainsi à Tendieme, y a tissé des liens, monté un projet de groupe électrogène à gasoil, financé des fournitures scolaires, etc.. En 1995 il crée l’association « Les Amis de Tendieme » et organise, en qualité de maire, un jumelage entre les deux villages. Cette année-là ils seront 35 du village à partir pour apporter des appuis de différentes natures aux villageois de Tendieme. Des actions qui perdureront et des souvenirs très vivaces.
Ainsi le village va porter le deuil de son maire et médecin. De l’homme également qui avait de nombreux amis. À ses deux enfants Geoffrey et Perrine ainsi qu’à sa grande famille nous présentons nos condoléances et partageons leur peine.
Des personnalités lui rendent hommage
L'annonce du décès de cette figure Tarn-et-Garonnaise fait réagir largement, notamment les femmes et hommes politiques qui l'ont côtoyé.
Jean-Michel Baylet, conseiller départemental et maire de Valence-d'Agen: "Etienne Astoul a été un très bon vice-président du conseil général à mes côtés, engagé, travailleur, un maire de Villebrumier passionné par sa ville, un militant politique qui ne concédait rien".
Michel Weill, président du conseil départemental de Tarn-et-Garonne: "Etienne Astoul avait servi le département pendant de nombreuses années comme conseiller général. Je n'oublie pas son implication en tant que maire de Villebrumier et l'engagement professionnel du médecin. Je salue sa mémoire et présente à sa famille et ses proches mes condoléances attristées."
Valérie Rabault, députée de Tarn-et-Garonne: "Etienne a été un homme d’engagements au service des autres. La médecine est bien sûr le premier d’entre eux ; il s’y est consacré sans compter ses heures : médecin généraliste et médecin régulateur auprès du SAMU. Elle était très présente aussi dans nos discussions. Et bien sûr, il y a la politique avec sa commune de Villebrumier dont il a été maire pendant 32 ans, et conseiller général. Nous perdons un ami, le Tarn-et-Garonne perd un élu de caractère et engagé, qui a travaillé sans relâche."
Arnaud Hillion, premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste 82: "Le parti socialiste a perdu un élu, un militant et un camarade de grande valeur. Tout au long de sa vie, il a incarné au sens fort du terme les valeurs du parti socialiste. Il a toujours mis ses actes en accord avec ses idées. Son expertise en matière de santé publique était précieuse, avec le souci de garantir à toutes et tous un accès à l'offre de santé au plus proche. J'appréciais beaucoup nos échanges plus politiques: Etienne faisait partie de ces hommes qui font passer leurs convictions avant les logiques d'appareil, au service de l'intérêt général. J'adresse à sa famille et à ses proches mes sincères condoléances."
  • Publié le 27/11/2021: Les épiciers nouveaux sont arrivés.
Troisième semaine de novembre, sur le devant de l’épicerie Vival au village, écrit à la craie sur un tableau: le vin nouveau est arrivé. Jusque-là tout est normal mais voilà que derrière le comptoir, un jeune couple vous sert légumes, conserves, boissons, journaux ou encore fromage à la coupe. Lindsay Battandier et Jérémy Supiot viennent tout juste de prendre la suite de Marie-Line et Dominique.
Ils arrivent de Muret où ils travaillaient tous les deux dans un supermarché. C’est d’ailleurs au détour d’un rayon qu’ils se sont connus, elle y était stagiaire et lui a décerné le diplôme de meilleur tuteur de stage. Donc ils en connaissent un rayon!
Ils ont eu le confinement difficile car les efforts fournis comme commerce essentiel n’ont pas été vraiment récompensés alors ils ont eu envie de travailler pour eux. C’était aussi un peu leur rêve d’être leur propre patron. Par le biais d’une connaissance dans le réseau Casino, ils ont su que le Vival était à vendre. Ils ont fait une visite incognito en mai, cela a été un coup de cœur par rapport à d’autres emplacements. Bien accueillis, formés par l’enseigne pour les parties techniques et par leurs prédécesseurs pour les goûts des clients et les relations avec les fournisseurs, ils ont franchi le pas. La mairie a donné le coup de pouce pour deux mois de location gratuits. Ils ont trouvé une location dans le village, dans l’ancienne boulangerie.
Fin octobre, création de leur société, emménagement début novembre et ouverture du magasin le 17 novembre. Ils vous convient à leur inauguration dimanche 28 novembre à partir de 10 heures: friandises et boissons. Alors bienvenue au village à notre jeune couple d’épiciers.
  • Publié le 16/11/2021: Devoir de mémoire accompli.

Trois gerbes seront déposées au monument aux morts. Photo DDM, P. Mathis
Étienne Astoul, maire, accompagné d’une représentation du conseil municipal, a ouvert la commémoration et déposé une gerbe au monument. Après le lever des couleurs par Thierry Viala, conseiller municipal, Angélique Tessier, adjointe, a prononcé un discours. Il était question d’Hubert Germain, dernier Poilu honoré à Paris, et de cet anniversaire à "la onzième heure du onzième jour du onzième mois et du dernier mort, du dernier tir et de la dernière détonation". Jacques Garros, adjoint, a égrené ensuite le nom des morts pour la France de cette Grande Guerre et de ceux morts cette année pour la patrie. Le public a répondu à chaque nom: "Mort pour la France". Triste litanie.
Ils s’appellent Agathe, Éva, Mathis et Ugo. Ils ont 15-16 ans et sont jeunes pompiers volontaires. Leur formation de trois ans va se terminer par un brevet dans un an. Non seulement ils consacrent quatre heures de leur temps tous les samedis matin à cette formation, mais ils répondent aussi présents à l’appel du 11-Novembre. Ils étaient amenés par le capitaine Dewitte qui a déposé une gerbe avec Élian DeMaria, président de l’Amicale des pompiers. Les anciens capitaines Orlhiac et Temporal et des pompiers retraités formaient, avec les sapeurs en activité, une cohorte d’une vingtaine de pompiers présents à cette cérémonie, en tenue de représentation. Un gendarme se tenait, en uniforme, à leurs côtés, représentant l’institution.
Marcel Proto et Germain Zago, porte-drapeaux depuis plusieurs dizaines d’années, ont déposé également une gerbe avant qu’une minute de silence ne soit observée. Le public avait bravé le froid, et l’assemblée, unie, a entonné la "Marseillaise" avant les mots de remerciements à tous prononcés par le maire en clôture.
  • Publié le 04/11/2021: La dernière scène de Marie Sabouret.
Actrice française née le 31 janvier 1924, à La Rochelle, et décédée le 23 juillet 1960, à Ascain, Marie Sabouret est inhumée à Villebrumier. Pensionnaire, puis 422e sociétaire de la prestigieuse Comédie-Française en 1953, cette actrice était fort connue dans les années "50" tant sur les planches que sur les plateaux. Elle joue, en effet, les pièces du répertoire écrites par les plus grands auteurs, tels Molière ou Feydeau. Elle a pour partenaires Robert Hirsch, Jean Piat, Marcel Aumont, Michel Galabru ou encore Jeanne Moreau. Elle jouera dans une dizaine de films, dont "Les Trois Mousquetaires" (1953), où elle incarne la reine; "Si Versailles m’était conté", de Sacha Guitry, en 1954; l’inoubliable "Le gorille vous salue bien", en 1958, ou encore cette scène dans laquelle elle dégrafe avec volupté sa robe lorsqu’elle voit Jean Servais s’emparer d’une ceinture pour lui flanquer une raclée dans "Du Rififi chez les hommes"!
Dans sa jeunesse, en venant voir ses cousins villebrumiérains, elle fréquente le village et y achètera plus tard une maison. Elle se marie avec Léo Laks, un Juif polonais réfugié à Paris. Celui-ci vient d’une famille de musiciens et fonde, à Saint-Cloud, des studios pour les doublages et trucages du cinéma. Il acquiert une belle notoriété et figure au générique de nombreux films sous le pseudonyme de Lax.
Elle reviendra régulièrement au village avec son fils Claude, à bord d’une superbe Cadillac conduite par son mari dont les plus anciens se souviennent.
Malade, elle devra se tenir éloignée de la scène et décède, à seulement 36 ans, d’une leucémie. Elle repose au cimetière de Villebrumier.
  • Publié le 28/09/2021: Porte ouverte sur un village.
Xandri est peintre coloriste professionnel. Installé en Catalogne, il a cependant déjà réalisé quelques chantiers dans le village, et voilà qu’il a été remarqué par Marie-Christine Courdy-Boucharine. Marie-Christine est propriétaire de l’ancienne épicerie Coop du village. Beaucoup de villageois s’en souviennent. Le gros thermomètre au mur qui donnait la température au village et les camions du patron qui venaient se ranger par là. À l’angle de la rue des Anneaux et de la rue Haute, c’est la maison de son enfance, elle y est profondément attachée et a voulu redonner au carrefour de ces petites rues "le temps d’un regard, un peu de lumière chez ceux qui s’y attardent".
Elle a demandé à Xandri de rendre "la blancheur originelle de la façade et l’impression d’une éternité à son village". Alors, outre ce blanc pur et quelques éléments de décor en bleu, Xandri a transformé l’ancien pan coupé de mur dans lequel était l’entrée de la Coop en un trompe-l’œil qui donne à voir le village.
Donne à voir ! Si Lao Tseu nous enseigne que "la façade n’appartient pas à celui qui la possède mais à celui qui la regarde", gardons cette lumière dans le regard que Marie-Christine et Xandri ont mis là, au coin des rues.
  • Publié le 16/05/2021: Les nouveaux boulangers de Villebrumier ont du pain sur la planche.
À l’évocation de la pâtisserie, nos papilles sont déjà en éveil, et taraudés par la gourmandise, nous ne pouvions pas faire autrement que d’aller à la rencontre des boulangers-pâtissiers du Fournil de Villebrumier.
Alexandre et Christopher, vous êtes arrivés dans le village depuis maintenant dix-huit mois. Comment se passe votre pari d’une installation dans un village comme celui-ci ?
Nous sommes très contents. Nous avions appris par Jessica, la sœur d’Alexandre, qui habite au lotissement des Mûriers, que la boulangerie était à reprendre. Le bilan de notre prédécesseur était correct et nous avons vu un vrai potentiel pour une boulangerie-pâtisserie dans le village. Bien que venant d’une activité plutôt orientée traiteur-événementiel, nous nous sommes lancés et ça marche au-delà de nos espérances. Et nous voyons notre clientèle s’élargir aux villages voisins : Nohic, Orgueil ou Varennes.
Alexandre nous fait saliver de toutes les couleurs et Christopher, la main à la pâte pour des produits de qualité.
Quelles sortes de pains et pâtisseries peut-on trouver dans votre boutique ?
La première chose à dire est que nous produisons tout nous-mêmes. La deuxième est que nous allons utiliser des produits locaux, comme la farine du moulin de Batigne, dans le Tarn. Aussi, nous ne laissons pas tout aux machines, nous travaillons beaucoup à la main. Tout ça pour un gage de qualité des produits. Une vingtaine de pâtisseries différentes sont ainsi proposées et nous aimons varier les sortes de pain, au-delà de quelques produits phares comme notre fournée, un pain de campagne au levain de germe de blé plutôt qu’un levain chimique.
Tout par vous-mêmes, donc des horaires en conséquence.
Ah ! oui, c’est certain. On démarre à 4 heures du matin, sauf le samedi, à 2 heures et le dimanche à 1 heure. Le week-end, nous avons, en effet, une grosse affluence et une activité pâtisserie chargée. Nous avons aussi des commandes importantes à honorer pour l’Ehpad et l’école, jusqu’à Corbarieu, où nous assurons le dépôt de pain chez l’épicier. Bref, du pain sur la planche, au point qu’il va falloir changer notre four, devenu trop petit. Ce sera chose faite entre le 1er et le 5 juin, période pendant laquelle nous serons fermés.
  • Publié le 06/04/2021: "L’Oustal", unité Alzeihmer de l’Ehpad, ouvre aujourd’hui.
L’ouverture de l’unité Alzheimer à l’Ehpad Les Chênes verts, aujourd’hui 6 avril, est un événement. Car au-delà du projet architectural, c’est le projet humain qui est passionnant. Cette unité va, en effet, s’appeler "L’Oustal", littéralement : la maison en occitan. En marge d’un conseil d’administration du CCAS dans les murs de cette unité, Étienne Astoul, maire ; Maxime France, directeur, et Bernadette Serres, cadre de santé, nous ont ouvert les portes du projet et des bâtiments.
Monsieur le maire, que représente cette ouverture pour vous ?
L’aboutissement et la fierté d’un projet que nous portons depuis, figurez-vous, quinze-vingt ans. Avec des périodes de ralentissement, de doutes et d’euphorie, et depuis quatre ans environ, un dossier qui émerge vraiment. Nous avons aussi la chance d’avoir été suivis car ce projet pèse 1,7 million d’euros. Le conseil départemental de Tarn-et-Garonne nous a attribué une subvention de 305 000 € et a soutenu ce projet, ainsi que l’Agence régionale de santé qui nous a attribué 185 000 € par le biais de la Caisse nationale solidarité autonomie. Une deuxième tranche de travaux va suivre fin 2022, avec la création de cinq studios locatifs, afin de diversifier l’offre de service et de créer une mixité de population et des partages entre publics.
Maxime France, Bernadette Serres, quel sens a pour vous ce nom "L’Oustal" ?
Quand nous avons cherché un nom pour cette unité, nous avons demandé au personnel de donner des idées. Puis nous les avons soumises aux résidents. Parmi ces propositions, celle de "L’Oustal" a été comme une évidence pour les résidents, car ici, c’est leur maison. Cela a été une évidence également pour nous, car l’accompagnement que nous allons proposer aux résidents dans cette unité, dérivé du concept carpe diem au Canada, est qu’ici, ce soit pour eux comme à la maison.
Pouvez-vous nous donner quelques exemples de cet accompagnement ?
D’abord, il est individualisé. Pour cette unité de 14 lits, c’est possible. Le fils qui avait l’habitude d’aller regarder le match de rugby avec son père à 21 heures pourra encore le faire ici. Une résidente qui prenait sa douche à 18 heures continuera à la prendre à 18 heures. Un autre qui allait nourrir ses poules avec les épluchures pourra faire de même. Le seul meuble pré-installé est un lit médicalisé. Tout le reste est fourni par les familles, de manière à ce que le résident puisse retrouver les meubles qui l’entouraient. Nous ne sommes pas dans une unité de soins mais dans une unité de vie. C’est à nous à nous adapter au rythme des résidents et non l’inverse.
Quels effets en attendez-vous pour ces résidents ?
Notre objectif est, en premier lieu, de nous focaliser sur le potentiel de chaque résident. Celui-ci a été évalué en équipe, notamment avec Isabelle Frossard, médecin coordonnateur, et toute l’équipe pluridisciplinaire. On ne cherche pas à combler les déficits liés à cette maladie neurodégénérative, nous cherchons à solliciter chaque résident sur ses capacités et à réduire les contraintes à leur minimum. Nous espérons ainsi, d’une part, les mettre en situation de réussite, et, d’autre part, à leur éviter tout stress et, potentiellement, ralentir la maladie.
Cela a dû certainement demander une préparation de l’équipe…
En effet, pour cet accompagnement, c’est tout un plan de formation que nous avons mis en œuvre. Et quand nous parlons équipe, ce sont les aides-soignantes, le médecin coordonnateur, les agents de service, les infirmières, la psychologue, la psychomotricienne, les ouvriers d’entretien, nous-mêmes. Et aussi, pendant le chantier, c’est toute une réflexion sur les couleurs, les lumières, la disposition des chambres, les contrastes des sols, les circulations, qui nous a été nécessaire. L’objectif est aussi que ce soit un lieu ouvert et accessible, perméable avec le reste de l’Ehpad.
Monsieur le maire, ce 6 avril, comment s’effectue le démarrage ?
Ce jour, neuf personnes seront transférées à "L’Oustal". Nous avons recruté cinq aides-soignantes et trois agents de service hospitalier. Nous lançons d’ailleurs un appel car nous manquons régulièrement de candidats car ce sont des métiers exigeants. On les pratique avec envie, en y mettant du cœur, et ici, nous proposons un projet différent, avec une vraie "culture d’établissement". Pour ce qui est de l’inauguration officielle, nous attendons des jours moins contraints pour une belle fête, à la manière de celles dont nous avons l’habitude à la Saint-Jean.
 



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