• Publié le 18/07/2022: La quarantaine pour les seniors.
Nous vous rassurons tout de suite, il ne s’agit pas d’une quelconque maladie hautement contagieuse, quoi que? Il ne s’agit pas non plus d’une question d’âge car il y a senior dans l’intitulé, quoi que ?
Non, simplement ce mardi 19 juillet, à la salle des aînées, pour le repas des retrouvailles, ils étaient une quarantaine, dont Pierre Blanc, le maire, à être venus pour ce moment de convivialité.
 
Ce qui est contagieux par contre, c’est leur bonne humeur et leur nombre qui a presque doublé depuis l’assemblée générale de relance du club des Baladins de Villebrumier, le 18 juin. Quant à la question de l’âge, nous dirons juste que celui des artères n’est pas le seul à considérer.
 
Sur ce dernier point, ce n’est pas Christian Favier qui nous contredira, car bien qu’ayant juste passé le virage des 81 ans, il se démène avec les membres du conseil d’administration pour réorganiser et relancer le club qui s’était assoupi ces deux dernières années.
 
Et pour ce repas des retrouvailles, il a fait quelques annonces qui ont ravi l’assemblée. La reprise de la belote, du scrabble et des lotos en septembre était attendue. Mais c’est la sortie sur Albi qui a aiguisé l’intérêt. Car pour ce 11 août, avec départ à 8 h 15, et pour seulement 5 euros, rien moins qu’une virée sur le Tarn en gabarre d’Aiguelèze à Albi, la visite de la cathédrale Sainte-Cécile et quartier libre pour le midi. Le rapprochement des Baladins avec le centre social de la communauté de communes aura permis ce tarif imbattable.
 
Nous laissons nos seniors à leurs agapes et dans le fumet du sauté de veau aux champignons préparés par la cuisine centrale. Et si vous êtes tentés, renseignements en mairie, siège social du club.
  • Publié le 28/02/2022: Jean-Louis Marty, agriculteur à Villebrumier : "Ma vocation n’est pas de nourrir une élite"
Au moment où, à Paris, l’agriculture tient son salon, lumière sur les producteurs locaux. Place, aujourd’hui, à un adepte de longue date des circuits courts.
Jean-Louis Marty, agriculteur installé au village, est une sorte de dinosaure, comme il le dit lui-même. Il a soufflé, cette année, les 40 ans de son exploitation et nous a emportés dans sa fougue pour la défense des circuits courts. En pleine actualité du Salon de l’agriculture, on a été à sa rencontre.
 
Jean-Louis, les circuits courts, est-ce une mode ?
 
Sûrement pas ! Dès mon installation comme jeune agriculteur, c’était mon objectif. J’ai repris une exploitation familiale à Verlhac-sur-Tescou. Ma philosophie était, dès le départ, de conserver une exploitation de taille moyenne car avec d’autres exploitations similaires, cela permet un maillage territorial. Nous avons ainsi un impact sur les différents services locaux et nous avons cette proximité sociale producteur-consommateur qui nous oblige à de la qualité. Voyez-vous, il y a ce lien direct alimentation locale-économie locale-vie sociale.
 
Vous nous avez donné rendez-vous au "Carretou", à Reyniès. Pour quelle raison?
 
Pour démontrer l’impact économique de cet outil. J’ai été, il y a trente ans, un des fondateurs de cette entreprise. Plus exactement un Groupement d’intérêt économique (GIE) qui regroupe une quarantaine de producteurs, dont 5 ou 6 en bio. Vous trouvez ici fruits, légumes, boissons, viande, miels, fromages, huiles et même fruits de mer ! Par exemple, notre ostréiculteur, qui vient de Mèze, livre aussi à Montauban et sur un marché et repart avec nos pommes ou autres fruits.
Tout cela sans passer par Rungis ! Encore un circuit court, sans intermédiaire. Aujourd’hui, nous avons 4 sites d’implantation, nous dégageons 4 millions d’euros de chiffre d’affaires et employons 18 salariés.
 
Du bio et du conventionnel, n’est-ce pas détonant comme mélange ?
 
Absolument pas, et nous ne devons pas opposer les deux. Avec Évelyne, mon épouse, nous avons engagé une conversion au bio il y a six ans et c’est très dur. Le rendement baisse de 40 à 50 %, il faut plus de main-d’œuvre et vos légumes changent, je ne reconnaissais plus mes récoltes. Aujourd’hui, je m’interroge. J’ai le souci du consommateur et je veux que chacun puisse s’alimenter sainement, mais nos prix doivent rester attractifs. Ma vocation n’est pas de nourrir seulement une élite. Il y a de la place pour du bio et du conventionnel de proximité, notre "Carretou" en est la preuve.
 
Et après vous, que deviendra votre exploitation ?
 
Ah ! C’est une grande interrogation. Bien sûr, je pense à mon fils, mais pour l’heure, il a d’autres projets. D’un autre côté, un céréalier m’a approché pour s’agrandir et j’aimerais aussi participer, à ma manière, aux travaux de recherche sur l’agriculture. Ainsi, je pense léguer une partie de mes terres à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE).
On laisse Jean-Louis mettre en place ses patates douces et on reprend notre chemin… après avoir rempli le panier de victuailles.
Correspondant DDM
  • Publié le 27/02/2022: Pierre Blanc est élu maire
Après 32 ans comme adjoint aux finances, Pierre Blanc est devenu samedi le maire du village. Cet agriculteur, bien connu dans le milieu du maïs, succède ainsi à son ami Etienne ASTOUL, décédé en décembre.
10 h 17, samedi 26 février 2022. Jean Claude GIGOUT, doyen de la liste "Poursuivons ensemble pour Villebrumier", proclame les résultats de l’élection du maire. Pierre Blanc a fait l’unanimité avec 15 voix sur 15 et reçoit une salve d’applaudissements pour cette installation dans la fonction de maire. Ses premiers mots sont dans la tristesse de son ami Etienne ASTOUL, maire décédé en décembre. Il demande également une pensée pour l’Ukraine. Tout en regrettant qu’il lui manque une opposition dans la commune, car pour lui cela "fait vivre la démocratie, c’est mon ADN", il remarque que là-bas, on veut la faire taire.
Il lit ensuite la charte de l’élu local, charte prévue par la loi et qui insiste sur la défense de l’intérêt général. Il en profite pour informer aussitôt ses conseillers qu’il est détenteur pour un tiers d’un foncier avec enjeu et qu’il se retirera systématiquement de tout débat ou décision y ayant trait. Cela lui rappelle en effet son engagement comme socialiste à 20 ans, puis comme élu "pour changer le monde". Il avait en effet renoncé une première fois, dans les années 1985, à des sollicitations du fait de fonciers maternels prévus pour l’extension du cimetière ou le dépôt de la DDE. Puis il a suivi Etienne AASTOUL en 1989 et a assumé le poste d’adjoint aux finances depuis 32 ans.

Du maïs à la mairie.

Âgé de 68 ans, il est agriculteur depuis 46 ans, il est connu en particulier comme maïsiculteur. Président du Syndicat des producteurs de semences de maïs du Quercy pendant 20 ans, il a été honoré de la médaille de l’Assemblée Nationale pour cet engagement. Car le maïs lui est chevillé au corps.
Ainsi il est l’apôtre de la "maïs attitude", qui l’a poussé jusqu’à se faire tatouer un épi de maïs sur l’épaule – "celui-là, on ne me le prendra pas !". Et si vous entamez la conversation sur le sujet, vous serez vite conquis par les applications de cette culture tant en fourrage, qu’en grains pour les animaux ou de l’énergie ou pour son amidon, amidon que l’on trouve de la mousse à raser jusqu’aux gélules de médicaments. Et vous ne regarderez plus pareil "Les 7 mercenaires", car dans la scène finale où les femmes trient du maïs, un certain Yul BRYNNER ne dit-il pas : "seuls les fermiers ont gagné" ?
Voici donc un fermier comme maire. Le reste du conseil aura servi à voter pour les adjoints avec dans l’ordre Jacques Garros, Monique FAVIER, Thierry VIALARD et Angélique Tessier. Viendront également les indemnités, moins de la moitié prévue par les textes, puis les délégués dans une dizaine d’organismes partenaires puis l’organisation d’une douzaine de commissions, et les délégations au maire. S’inscrivant dans la continuité, nous avons remarqué une délégation spéciale "développement durable" confiée à Stéphane SIRVAIN et la nomination de Thierry VIALARD comme adjoint aux finances.
Le conseil municipal s’est poursuivi entre élus par un repas pris sur place, à la salle des fêtes.
Correspondant DDM
  • Publié le 01/02/2022: Arlette Tournou est partie en classe céleste.
Arlette Tournou, née Rey, est une enfant du village. Quand elle naît le 3 janvier 1932, à la ferme, route de Montauban, la propriété s’étend sur plusieurs hectares et c’est le seul bâtiment à l’entour. Une partie de ces terres sera d’ailleurs vendue à la commune pour établir des lotissements, celui de Grosaize par exemple. Enfant, Arlette sera écolière à Varennes, là où sa mère était institutrice, puis à Villebrumier. Après son bac au lycée Michelet de Montauban, elle suivra les pas de sa maman et sera admise comme stagiaire institutrice dans l’académie de Montauban dans laquelle elle effectuera plusieurs remplacements, notamment dans le nord du département.
Sa vie prend un grand virage en 1959, quand elle épouse Yves Tournou, un Villebrumiérain. Lui aussi un enfant du village dont la famille remonte au XVIIe siècle. Ils ne se quitteront plus et franchiront les noces de diamant: 60 ans de vie commune. Elle se rapproche du village après sa nomination à Nohic et sera logée à la mairie. Plus tard, sur un terrain hérité de ses parents, ils feront construire une villa sur la route de Montauban.
 
Avec Yves, elle aura deux filles: Anne, en 1960, aujourd’hui médecin généraliste à Narbonne, et Mylène, en 1965, ingénieure informaticienne au pôle ressources de la Mutualité sociale agricole à Montauban. Trois petites filles, Lauriane, Mathilde et Marie, viendront agrandir encore la famille.
 
En 1987, alors directrice de l’école de Nohic, elle prend sa retraite et laisse le poste à Guy Jamme, un Villebrumiérain également. Elle garde cependant un pied dans la maison en occupant le poste de déléguée de l’Education nationale plusieurs années. Férue de lectures, elle a participé activement à la gestion de la médiathèque des années durant et on pouvait la croiser il y a peu encore.
 
Ses obsèques ont eu lieu le 19 janvier, au cimetière du village, avec la bénédiction de Daniel Lespiau, diacre. Elle venait d’avoir 90 ans.
Correspondant DDM
  • Publié le 18/01/2022: La liste Poursuivons ensemble pour Villebrumier se dévoile.
Samedi 15 janvier à 9 h 45, place de la Bascule. Il fait -2°C et pourtant il y a comme un attroupement là juste devant la fontaine, sur la place de la Mairie. Ils sont quinze, et non ce n’est pas l’équipe de rugby ni des randonneurs, ce sont ceux de la liste Poursuivons ensemble pour Villebrumier, première liste à se déclarer pour les élections municipales de février. Ils se sont retrouvés pour la photo et ensuite pour une réunion de travail.
De gauche à droite, au premier rang : Séverine Bismes, Chadia Ezzamzami, Hamra Benhalima, Chantal Massoutier, Thierry Vialard, Audrey Nicolin, Monique Favier, Angélique Tessier. Au deuxième rang : Pierre Blanc, Julien Brian, Anthony Brugnara, Stéphane Sirvain, Jean-Claude Gigout, Simon Marty, Jacques Garros.
DDM, Ph. Mathis.
Emmenée par Pierre Blanc, actuel maire par intérim, elle se compose de 7 femmes et 8 hommes.
Par rapport à la liste sortante, nous avons relevé quatre nouveaux. Audrey Nicolin n’est pas une néophyte puisque après avoir été élue à Varennes, là voici qui s’engage à Villebrumier suite à son déménagement.
Anthony Brugnara, quant à lui, vient d’une famille bien connue sur la commune et s’engage pour un premier mandat.
Jean-Claude Gigout, Versaillais d’origine, a suivi sa fille à Auch puis à Toulouse. Il a trouvé au village tout ce qu’il fallait, et après avoir été président d’associations et syndicaliste, le voici qui s’engage dans une municipalité. Enfin Simon Marty revient sur sa commune d’origine avec une nouvelle perspective professionnelle à fortes responsabilités dans l’agroalimentaire, il veut s’engager pour ce beau village.
Pierre Blanc désirait cette photo devant la fontaine de la bascule, un des projets d’embellissement auquel Etienne Astoul, maire décédé, tenait particulièrement.
Nous le laissons avec son équipe partir pour une réunion de travail, réunir les pièces administratives nécessaires pour le dépôt officiel de leur liste et peaufiner leur profession de foi.
Correspondant DDM
 
 



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